Voitures autorisées sur les routes jusqu’en 2035 : quels modèles seront compatibles ?

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Les nouvelles réglementations environnementales ont fixé une date limite pour la circulation des véhicules thermiques. À partir de 2035, seuls les modèles respectant des normes strictes en matière d’émissions seront autorisés sur les routes. Cette transition force les constructeurs à innover et à adapter leurs gammes.

Les consommateurs se sentent perdus face à cette évolution rapide. Certaines marques ont déjà pris les devants en lançant des modèles hybrides et électriques, tandis que d’autres peinent à suivre le rythme. Vous devez savoir quels véhicules actuels pourront encore rouler après cette échéance.

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Les modèles de voitures autorisés jusqu’en 2035

Les 27 membres de l’Union européenne ont validé l’accord sur la fin des moteurs thermiques à partir de 2035. Les véhicules neufs vendus sur le territoire de l’Union européenne ne devront plus émettre de CO2 à l’échappement à partir de cette date. Cette réglementation concerne principalement les voitures thermiques et les véhicules légers. En revanche, les poids lourds, les autobus et les deux-roues ne sont pas concernés par cette interdiction.

  • Véhicules d’occasion immatriculés avant 2035 : autorisés à circuler.
  • Entreprises commercialisant moins de 10 000 véhicules par an : exemption jusqu’en 2036.
  • Entreprises commercialisant moins de 1 000 véhicules par an : totalement exemptées.

Exemptions pour les constructeurs de luxe

Certaines marques de prestige bénéficieront d’exemptions : Bugatti, Pagani, Koenigsegg, Aston Martin, Lamborghini et McLaren continueront à vendre des modèles à moteurs thermiques après 2035. Les entreprises qui commercialisent moins de 10 000 véhicules neufs par an pourront continuer à vendre des modèles à moteurs thermiques jusqu’en 2036. Celles qui en commercialisent moins de 1 000 seront totalement écartées de la réglementation commune. En revanche, Ferrari et Porsche ne bénéficieront pas de ces exemptions.

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Les implications pour les consommateurs

Les consommateurs doivent dès maintenant envisager des solutions alternatives. Les véhicules hybrides et électriques deviennent inévitables. En 2035, seuls les modèles neufs sans émissions de CO2 seront autorisés. Cette transition concerne aussi les véhicules d’occasion. Les voitures thermiques immatriculées avant 2035 pourront continuer à circuler. Les propriétaires doivent se préparer à l’avenir en adoptant des technologies plus respectueuses de l’environnement.

Les critères de compatibilité pour les véhicules futurs

La Commission européenne a défini des critères stricts pour les véhicules autorisés après 2035. Pour être conformes, les nouvelles voitures devront respecter des normes d’émission de CO2 nulles. L’objectif : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Seuls les véhicules équipés de moteurs thermiques utilisant des carburants neutres en carbone ou des carburants alternatifs comme l’hydrogène et les biocarburants seront compatibles.

Critères de compatibilité

  • Norme Euro 7 : les nouvelles voitures devront répondre à cette norme d’émission stricte, qui limite les polluants atmosphériques.
  • Carburants alternatifs : seuls les véhicules utilisant des carburants de synthèse ou des biocarburants pourront être immatriculés après 2035.
  • Zones à faibles émissions (ZFE) : les voitures devront être compatibles avec les restrictions de ces zones, de plus en plus nombreuses.

Exemptions et flexibilité

Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, a précisé que les véhicules dotés de moteurs à combustion interne pourront encore bénéficier d’une première immatriculation après 2035 si leurs réservoirs contiennent exclusivement des carburants neutres en carbone. Les véhicules d’occasion immatriculés avant 2035 resteront autorisés à circuler, offrant une flexibilité aux consommateurs.

Implications pour les constructeurs

Les constructeurs doivent adapter leurs stratégies. Les marques comme Porsche et Allemagne investissent dans les carburants de synthèse. Toutefois, ces technologies restent coûteuses et ne concernent qu’une minorité de véhicules de luxe. La majorité des fabricants se tournent vers l’électrique, déjà bien implantée dans le paysage automobile européen.

voitures électriques

Les alternatives aux véhicules thermiques

Face à l’interdiction des moteurs thermiques en 2035, les constructeurs se tournent vers diverses alternatives. Les voitures électriques dominent cette transition, soutenues par l’Union européenne qui promeut leur adoption massive. L’Allemagne et des marques comme Porsche investissent aussi dans les carburants de synthèse, bien que cette technologie reste coûteuse et destinée principalement aux véhicules de luxe.

Les véhicules électriques

Les véhicules électriques représentent l’option la plus viable pour remplacer les moteurs thermiques. Avec une infrastructure de recharge en expansion rapide et des coûts de production en baisse, ils deviennent accessibles à un plus large public. Les avantages incluent :

  • Absence d’émissions de CO2 à l’échappement
  • Réduction des coûts d’entretien par rapport aux moteurs thermiques
  • Possibilités de recharge à domicile ou sur des bornes publiques

Les carburants de synthèse et alternatifs

Les carburants de synthèse, développés par des acteurs comme Porsche, représentent une autre voie. Ils permettent de maintenir des moteurs thermiques tout en réduisant les émissions de CO2. Leur coût de production les réserve pour l’instant aux segments haut de gamme.

Les biocarburants et l’hydrogène sont aussi explorés, offrant des solutions prometteuses mais encore en phase de développement. Leurs avantages incluent :

  • Réduction des gaz à effet de serre
  • Intégration possible dans l’infrastructure existante

Les zones à faibles émissions (ZFE)

Les zones à faibles émissions (ZFE) se multiplient en Europe, imposant des restrictions strictes aux véhicules polluants. Les véhicules électriques et ceux utilisant des carburants alternatifs sont privilégiés pour y circuler. Ces zones visent à améliorer la qualité de l’air en milieu urbain, tout en incitant à adopter des solutions de mobilité plus respectueuses de l’environnement.